Témoignages

« J’ai connu quelques situations difficiles dans ma vie qui m’ont, en quelque sorte, déconstruit. J’étais désorienté, sans (re)père. La société et ses exigences avaient fait de moi quelqu’un de différent. J’étais à la recherche constante d’attention, parfois je ne procédais pas forcément de la bonne manière, souvent même. C’est à ce moment que la Fondation Jeunesse et Familles est entrée en jeu. J’ai intégré le foyer de L’Aube-Claire à Nyon. Au début, c’était très difficile. Le contexte dans lequel j’étais arrivé me donnait la sensation d’être rejeté. Mais l’équipe qui m’entourait a su mettre en avant mes qualités pour mettre de côté mes défauts. Ils ont développé avec moi mes qualités, les dévoilant ainsi aux yeux de tous. Ils ont toujours cru en moi et m’ont toujours soutenu. C’est ainsi que j’ai pu engranger de la confiance. Ils m’ont également inculqué des valeurs essentielles, telles que le respect, l’empathie, et le partage. Je suis sorti de cette expérience grandi et armé pour affronter les défis de la vie. L’ironie du sort a voulu qu’à mon tour, je souhaite accompagner des jeunes en difficultés. Je suis actuellement à la recherche d’une institution qui pourra me permettre de suivre la formation d’éducateur. »

Thierry, a passé deux ans au foyer L’Aube-Claire à Nyon

 

« A l’arrivée de mon fils dans ma vie, je me suis retrouvée dans un contexte familial hostile. Après maintes tentatives pour arranger les choses, j’ai jeté l’éponge. La Fondation Jeunesse et Familles m’a accueillie au foyer de Montelly avec mon fils de 18 mois. Mon rôle de maman avait été détruit. Les éducateurs, avec de la patience, du respect et un bon encadrement, m’ont permis de trouver un sens au mot « famille » et au rôle de maman. Ils ont également prouvé aux personnes qui ne croyaient absolument pas en moi en tant que maman, que j’étais capable de m’occuper de mon fils et que j’étais une bonne maman. Cette période a aussi été l’occasion d’une réorientation existentielle qui se poursuit encore aujourd’hui. Grâce à l’équipe éducative qui m’a entourée durant mon séjour, j’ai retrouvé l’assurance de mes capacités de maman que j’avais fini par mettre en doute, et ceci dans la liberté de mes croyances et en accord avec la société actuelle. Mon passage au foyer reste un havre de paix dans une vie familiale déstructurée par des parentalités divergentes.

Ma nouvelle vie professionnelle s’oriente actuellement sur les liens familiaux et leur impact sur les familles recomposées, grâce à mon expérience personnelle et aux soutiens reçus par la Fondation Jeunesse et Familles que je remercie. »

Une maman et son fils, ont passé 18 mois au foyer de Montelly à Lausanne